Face à la montée en puissance des métiers du numérique, la formation au développement web et mobile attire un public en reconversion, souvent éloigné des parcours techniques traditionnels. La Capsule, école spécialisée dans les métiers de la tech, a fait de ce besoin un axe central de son modèle pédagogique : former en dix semaines des développeurs juniors capables d’être opérationnels rapidement. Une méthode qui séduit ceux qui cherchent un nouveau départ, tout en répondant aux exigences d’un marché où les compétences techniques évoluent rapidement.
S’initier au code grâce à la pratique
Thomas, 28 ans, travaillait dans la restauration depuis la fin de ses études. Après plusieurs années de rythme soutenu, il décide de réorienter sa carrière vers la création d’applications web. « Je ne voulais pas juste apprendre des notions théoriques, explique-t-il. J’avais besoin de comprendre comment un produit se construit, étape par étape. » Ce qu’il retient des premières semaines, c’est l’immersion immédiate dans un environnement concret : terminal, algorithmes simples, puis conception d’interfaces.
Même expérience pour Anaïs, ancienne assistante polyvalente dans un centre culturel. Elle raconte avoir découvert une logique « accessible et progressive », malgré la densité du programme : « Au début, on tâtonne beaucoup. Puis on réalise qu’on peut coder une fonctionnalité complète. C’est cette sensation d’avancer qui m’a convaincue que c’était possible pour moi. »
Du côté de la direction, la philosophie est assumée. Pour Marlène Antoinat, CEO de La Capsule, « l’apprentissage par projets donne aux élèves des repères tangibles. Ils comprennent ce qu’ils produisent, pour qui, et pourquoi. C’est un cadre qui convient très bien aux personnes en reconversion ». La Capsule revendique un taux de retour à l’emploi de 90 %, chiffre stable sur les dernières promotions.
Comprendre la logique des interfaces
La formation developpeur web et mobile proposée par La Capsule mise sur un apprentissage complet : les élèves apprennent à concevoir l’apparence d’une application, mais aussi à en construire le fonctionnement. Ils passent d’un aspect à l’autre au fil des projets, ce qui leur permet de comprendre comment une application prend forme dans son ensemble.
Pour Anaïs, cette diversité a été un véritable révélateur : « J’ai découvert que j’aimais réfléchir à la manière dont les utilisateurs interagissent avec un site. En imaginant des interfaces, puis en les réalisant, j’ai trouvé une dimension créative qui m’a beaucoup plu. »
D’autres élèves retiennent surtout la logique de réflexion qui structure le métier. Thomas en témoigne : « On part d’un besoin concret, on cherche comment y répondre, puis on construit la solution. On comprend vite que développer, ce n’est pas écrire du texte : c’est donner forme à une idée. »
Pour Noël Paganelli, CTO de La Capsule, cette capacité à organiser sa pensée est centrale : « Le développement web demande de la logique et de la méthode, mais pas forcément un passé technique. Ce que nous observons, c’est qu’un élève motivé, bien accompagné, peut créer quelque chose de fonctionnel dès les premières semaines. »
De nouveaux horizons professionnels
À l’issue du parcours, les débouchés varient selon les profils : développeur junior, missions freelance d’intégration front-end et back-end, product owner ou poursuite vers des rôles hybrides mêlant gestion de projet et développement. Un accompagnement carrière complète le dispositif : ateliers CV, simulation d’entretiens, éclairage sur les pratiques du secteur. Marlène Antoinat insiste sur cette transition : « Notre rôle n’est pas de promettre une trajectoire. Il est d’aider chaque élève à traduire ses compétences en langage professionnel. »
L’école affiche aujourd’hui un taux de retour à l’emploi de 90 %, un indicateur qui reflète à la fois la demande croissante de compétences numériques et la capacité des apprenants à valoriser ce qu’ils ont appris au cours des dix semaines intensives.
